L'arrivée dans les camps

 

Ce voyage vers la mort commence dans le wagon du train menant les déportés aux camps. Entassés par centaines, ils luttent pour survivre, n'ayant reçu qu'une boule de pain et un ersatz de boudin. Le trajet enfin fini, le pire reste à venir.

A la descente des wagons attendent des S.S., accompagnés par leurs chiens. Ils aboient des ordres, corrigeant quiconque oserait défier leurs ordres. Les canidés quant à eux se jettent sauvagement dans la foule, renversant les déportés. Comme du bétail, chaque personne est affublée d'un numéro. Les coiffeurs présents dans les camps s'occupent de raser la chevelure des prisonniers qui sont ensuite désinfectés et forcés de porter une tenue uniforme et terne à rayures. Les hommes vont d'un côté, les femmes et les enfants de l’autre.

Dans les camps d'extermination tels qu'Auschwitz, il y avait ceux qui étaient reconnus aptes au travail et ceux qui ne l'étaient pas. Au bout de deux jours, les inaptes avaient disparu, pour la plupart tués dans les chambres à gaz.