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Quelles formes de résistance ?

 

Les déportés tentent d'abord de s'adapter aux conditions du camp, d'en comprendre les règles officielles et de survivre. Ils doivent préserver leurs forces et rester dignes face à la bestialité à laquelle les SS veulent les réduire.

Les détenus s'organisent en groupe clandestins : formés de personnes se connaissant avant leur déportation ou ayant les mêmes convictions (religieuses, politiques…). Entre eux, l'entraide et la solidarité sont essentielles, ils se conseillent, se réconfortent, se remontent le moral, rêvent…

Ils doivent trouver en eux la force de résister à l'avilissement et au désespoir grâce aux « armes de l'esprit » : la littérature, la musique, la peinture…

Les déportés organisent aussi des révoltes suivies d'évasions collectives : c'est le cas à Treblinka en août 1943 ou à Sobibor en octobre de la même année.

Après le départ des SS qui fuient l'avancée des Alliés en 1945, des résistants se chargent de la distribution des vivres et du maintien de l'ordre pour éviter que les détenus ne se transforment à leur tour en bourreaux des plus faibles.

Les déportés ont donc lutté pour survivre. Leurs témoignages de la réalité des crimes commis dans les camps nazis sont aussi des formes de résistance.

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